Expulsion de Salah Hamouri : ils ont osé !

 

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Israël a expulsé dimanche 18 décembre au petit matin Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, détenu sans accusation formelle dans les geôles israéliennes depuis le mois de mars. Salah Hamouri a été conduit de force vers la France par décision de la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked, qui lui avait déjà retiré son statut de résident à Jérusalem « pour défaut d’allégeance à l’État d’Israël. »

Celle-ci s’est même félicitée de cette atteinte évidente aux droits humains les plus élémentaires en déclarant « C’est un formidable accomplissement d’avoir pu provoquer, juste avant la fin de mon mandat, son expulsion. » Le cynisme est total, de la part des représentant.e.s d’un gouvernement d’apartheid qui après des années et des années de harcèlement contre lui, voulaient absolument se débarrasser de ce militant acharné des droits humains.

En dépit des nombreuses prises de position des ONG internationales et des experts de l’ONU pour la libération de Salah Hamouri et pour son droit à vivre en famille à Jérusalem, Israël en le forçant à l’exil, agit encore une fois en toute impunité et en violation totale du droit international.

Aujourd’hui, la France condamne ce passage en force des autorités israéliennes qui se révèle être un vrai camouflet pour la diplomatie française. De simples déclarations de principes n’allaient pas les arrêter. L’impunité dont jouit Israël depuis tant années l’autorise à faire ce qu’il veut ! Pour y mettre fin des sanctions diplomatiques et économiques s’imposent. La France et les instances internationales doivent cesser de considérer Israël comme un État de droit mais comme un État criminel.

Cette expulsion est un transfert forcé, c’est un crime de guerre ; elle est la marque d’un pouvoir israélien qui se sait tout permis. Elle démontre l’urgence d’une réelle protection du peuple palestinien face à des menaces qui risquent encore de s’accentuer dans les prochains mois, avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite israélienne la plus radicale.

Le combat de Salah Hamouri contre le processus de nettoyage ethnique de ce gouvernement d’apartheid ne cessera pas avec son expulsion de sa patrie.

« Résistance, libération, retour » a déclaré Salah Hamouri à sa descente de l’avion. C’est aussi le combat de l’AFPS, nous continuerons de le mener avec lui et avec l’ensemble du peuple Palestinien.

Le Bureau national de l’AFPS le 19 décembre 2022

Action urgente: Procès de Salah le 6 juin... RÉAGISSONS!

Salah Hamouri est en détention administrative depuis le 7 mars      2022.
La prochaine échéance est le 6 juin date à laquelle les autorités israéliennes annonceront le sort qu’elles lui réservent.

Interpellez Emmanuel Macron pour qu’il obtienne d’Israël :

  • La libération de Salah Hamouri
  • L’annulation de la résiliation de sa carte de résident de Jérusalem
  • La fin des humiliations et le droit de vivre à Jérusalem avec sa femme et ses enfants

>> Voir l’appel à interpellation des autorités lancé par de nombreuses organisations françaises

ACAT, Amnesty International France, Association France Palestine Solidarité (AFPS), Avocats sans frontières France, Cairo Institute for Human Rights Studies, CFDT, CGT, Confédération paysanne, Défense sans frontières – Avocats solidaires, FIDH, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Groupe non violent Louis Lecoin, Human Rights Watch, Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine, Solidaires, Syndicat des avocats de France (SAF), Union nationale des étudiants de France (UNEF)

Pour interpeller le Président, vous trouverez sur ce drive des visuels ainsi que des suggestions de tweets, en français et en anglais. Une vidéo est également en ligne sur les réseaux sociaux du Comité de soutien. N’hésitez pas à les diffuser et à relayer ce mail à vos contacts !

Merci à toutes et tous pour votre mobilisation, nous ne lâcherons rien !

>> Toutes les infos et modèle de message sur le site de l’AFPS

Interpellez Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux

>> Partagez la vidéo du Comité de Soutien à Salah Hamouri sur Facebook, Instagram et Twitter

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Israël utilise le cyclisme et le tour de France pour faire oublier ses crimes et l'apartheid

AFPS

Israël utilise le cyclisme et le tour de France pour faire oublier ses crimes

Pour blanchir sa politique criminelle de colonisation et d’apartheid, Israël et ses inconditionnels soutiens ne reculent devant rien. Après avoir réussi à obtenir, en 2018, que le Tour d’Italie cycliste prenne le départ depuis Israël, les instigateurs de cette action récidivent avec l’inscription d’une équipe représentant officiellement Israël sur le Tour de France 2020 : Israël Start Up Nation…

https://www.france-palestine.org/Israel-utilise-le-cyclisme-et-le-tour-de-France-pour-faire-oublier-ses-crimes

Le tour de France 2020 servira t-il à blanchir l’apartheid israélien ?

Du 29 août au 20 septembre 2020, aura lieu une compétition sportive très attendue : la 107ème édition du tour de France. Les coureurs cyclistes parcourront en 21 étapes, pas moins de 3470 km à travers la France. Cette compétition sportive fait partie du patrimoine culturel français, elle devrait donc résister aux opérations de propagande du régime israélien d’apartheid.

En effet, une équipe israélienne appelée Israel-Start-up Nation sera sur la ligne de départ. Le milliardaire canadien Sylvan Adams, principal financeur de cette équipe, a souhaité contribuer au « rayonnement d’Israël » en s’offrant Chris FROOME, pluri-vainqueur du tour de France, pour le tour de France 2021….

Le tour de France 2020 servira t-il à blanchir l’apartheid israélien ?

ALERTE !!! SALAH HAMOURI Kidnappé de nouveau ce 30 Juin à Jerusalem

Ce mardi 30 juin, alors qu’il se rendait à Jérusalem pour effectuer un test coronavirus (obligatoire) pour prendre l’avion samedi 4 juillet, pour se rendre en France, Salah Hamouri a été arrêté dans un centre médical par les autorités israéliennes.

Il a été conduit au centre d’interrogatoire de la Moskobiyeh, à Jérusalem. Le motif de son arrestation ne lui pas été communiqué.

Déjà en août 2017, Salah Hamouri avait été arrêté quelques jours avant un voyage prévu en France pour y retrouver sa femme et son fils et il avait alors purgé treize mois de détention administrative, sans peine ni jugement ni la moindre accusation prouvée.

Cela suffit amplement !

Son comité de soutien, sa famille, ses amis et collègues en appellent solennellement aux autorités françaises pour qu’elles agissent immédiatement et fortement pour obtenir la libération immédiate et sans conditions de notre concitoyen qui a droit à la liberté de circulation.

URGENTagissez pour la libération de Salah

https://www.france-palestine.org/URGENT-Agissez-pour-la-liberation-de-Salah-Hamouri

IL FAUT AGIR au plus vite en écrivant aussi à :

patrick.marsaa-poey@diplomatie.gouv.fr

 

Victoire pour la liberté d’expression : l’appel au boycott est reconnu comme un droit citoyen !

Victoire pour la liberté d’expression : l’appel au boycott est reconnu comme un droit citoyen !

https://www.france-palestine.org/Victoire-pour-la-liberte-d-expression-l-appel-au-boycott-est-reconnu-comme-un

L’Association France Palestine Solidarité se réjouit de l’arrêt rendu ce jeudi 11 juin par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) : dans l’affaire qui l’opposait à 11 militants condamnés par la justice française pour des actions d’appel au boycott, la France est condamnée.
Il est ainsi reconnu que l’appel au boycott est un droit citoyen, dès lors qu’il est motivé par la critique d’un État et de sa politique. Et l’État d’Israël, qui viole quotidiennement le droit international et les droits de l’Homme, ne fait pas exception.

L’arrêt de la CEDH apporte un démenti cinglant aux organisations qui se font les relais en France de la politique israélienne en attaquant la liberté d’expression et le droit à l’action citoyenne, et à tous ceux qui jusqu’au plus haut niveau de l’État prétendaient que l’appel au boycott était interdit en France.

Partie prenante de la Campagne internationale Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), une campagne non-violente initiée en 2005 par 170 organisations de la société civile palestinienne, l’AFPS mène avec ses partenaires des initiatives dans ce domaine depuis de nombreuses années, sur des principes toujours motivés par la remise en cause de la politique de l’État d’Israël. Elle entend poursuivre et intensifier ses actions en restant fidèle à ses principes.

Condamnée par la CEDH, la France a maintenant des obligations. Outre les réparations qu’elle doit aux militants injustement condamnés, elle doit rappeler que les scandaleuses circulaires dites « Alliot-Marie » et « Mercier » sont définitivement caduques, et affirmer, de la manière la plus solennelle, qu’elle respectera le droit citoyen d’appel au boycott contre l’État d’Israël et sa politique comme pour tout autre État.

Bertrand Heilbronn, président de l’Association France Palestine Solidarité, a déclaré :

C’est une juste victoire de la liberté d’expression et d’action citoyenne. Nous appelons nos concitoyens à se rassembler de plus en plus nombreux dans le combat pour les droits du peuple palestinien, et pour les valeurs universelles qu’il porte de liberté, d’égalité et de dignité. La campagne BDS en fait partie et nous continuerons à la développer tant qu’Israël ne respectera pas le droit international et les droits de l’Homme.

À l’heure où l’État d’Israël se prépare, avec le projet d’annexion d’une grande partie de la Cisjordanie, à franchir un nouveau pas dans la violation du Droit, l’action des citoyens porte aussi une exigence vis-à-vis des États pour qu’ils s’engagent enfin dans la voie des sanctions. C’est la condition d’un avenir fondé sur le Droit et le respect de l’Autre.

Le Bureau national de l’AFPS, 11 juin 2020

Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

Quelques éléments d’information complémentaires

L’affaire oppose, à l’État français, 11 militants qui avaient mené des actions d’appel au boycott des produits israéliens dans un supermarché alsacien en 2009 et 2010, en protestation contre la politique israélienne, notamment les crimes commis par Israël contre la population palestinienne de Gaza. Relaxés en première instance par le tribunal de Mulhouse en 2011, ils avaient été condamnés par la Cour d’appel de Colmar en 2013, avant que la Cour de cassation ne confirme ce jugement en octobre 2015. Les militants concernés avaient formé un recours auprès de la CEDH en mars 2016.

Les actions de ces militants, comme des centaines d’autres actions, étaient menées dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction), campagne non-violente initiée en 2005 par les organisations de la société civile palestinienne pour contraindre l’État d’Israël à respecter le Droit.

L’arrêt de la CEDH établit à l’unanimité que le jugement de la Cour d’appel de Colmar et sa confirmation par la Cour de cassation constituent une violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui établit le principe de la liberté d’expression et en limite les restrictions à des cas précis.

Elle démonte l’assimilation abusive d’une campagne citoyenne à motivation politique avec une quelconque discrimination économique, assimilation qui aurait scandaleusement limité le champ d’action des combats citoyens.