Cette fois, la détention administrative de Salah Hamouri n’a pas été prolongée, et il est aujourd’hui sorti de sa prison après plus de 400 jours de détention sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre lui.
Enfin libre, mais après 400 jours de détention dans des conditions difficiles, 400 jours de privation de sa liberté, de toute relation avec son épouse et son jeune fils qui aura grandi sans lui. 400 jours volés à son activité professionnelle alors qu’il venait de passer son diplôme d’avocat.
400 jours emblématiques de la situation des prisonniers politiques palestiniens, condamnés dans des conditions arbitraires ou subissant le scandale de la détention administrative.
Avec tous les militants et les élus qui ont œuvré pour sa libération, nous nous réjouissons de la libération de Salah Hamouri, tout en observant que ces 13 mois de détention auront été un affront pour notre pays, et le symbole de l’injustice subie par les 6000 prisonniers politiques palestiniens actuels, dont 300 enfants et 400 détenus en détention administrative, et toutes celles et ceux qui ont été antérieurement emprisonnés.
Il est urgent maintenant que sa famille puisse être réunie pour vivre à Jérusalem, comme c’est leur demande parfaitement légitime. Nous demandons au gouvernement français de tout faire pour que cette demande puisse être satisfaite. Salah doit pouvoir aussi voyager librement, et nous nous ferons une joie de le recevoir en France.
Le Conseil national de l’AFPS