La campagne
L’AFPS est engagée dans la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) avec ses partenaires du Collectif national pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens.
En 2005, 172 organisations de la société civile palestinienne lançaient un appel aux sociétés civiles du monde entier à s’engager dans une campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) contre Israël (lien hypertexte vers le texte de l’appel). Le but était de faire pression sur cet État pour qu’il se conforme au droit international et mette fin à l’occupation de la Palestine. Elles s’inspiraient en cela de la campagne de boycott qui avait joué un rôle important pour la fin à l’apartheid en Afrique du Sud.
A partir de cet appel général, c’était ensuite aux citoyens et organisations concernées de chaque pays de le décliner en fonction des conditions concrètes de ce pays.
En France, le souci de l’AFPS est de développer une campagne qui soit la plus large possible, qui rassemble les diverses composantes et sensibilités de notre société. Notre but en particulier est de peser sur la politique de notre gouvernement, afin qu’il s’engage sur la voie de la fermeté et des sanctions vis-à-vis d’Israël.
C’est pourquoi, nous ciblons tous les moyens qui contribuent directement à l’occupation et à la colonisation de la Palestine :
Boycott : sur le plan économique, nous appelons avant tout au boycott des produits des colonies ; le boycott des institutions israéliennes universitaires culturelles et sportives est mis en œuvre au cas par cas, avec le souci d’être compris.
Désinvestissement : il s’agit d’obtenir que les entreprises françaises et européennes cessent toute collaboration à la colonisation et à l’occupation de la Palestine.
Sanctions : nous visons à ce que la France et l’Union Européenne interdise l’importation des produits des colonies israéliennes, qu’elles cessent toute subvention ou prêt à des entreprises collaborant à la colonisation de la Palestine et que l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël soit suspendu tant que cet État ne se conforme pas au droit international.