Appel à action / Interpellez vos député·es pour que la France saisisse la Cour pénale internationale sur la situation à Gaza

Depuis le 7 octobre 2023, l’État israélien met en œuvre la destruction totale et systématique de la société palestinienne à Gaza. Aux bombardements intensifs et assauts terrestres, ayant causé la mort de plus de 30000 civil.es palestinien·nes, s’ajoutent le blocage de l’aide humanitaire et la destruction des infrastructures essentielles (eau, électricité, hôpitaux) causant famine et maladies. Israël est en train de commettre un génocide sous nos yeux.

Au cours des derniers mois, le gouvernement français est passé de la proclamation d’un soutien inconditionnel à l’expression publique de craintes, ce qui est largement insuffisant. Il n’a activé aucun des instruments du Droit International à sa disposition pour faire cesser le Génocide, comme il devrait le faire en vertu de ses obligations au regard de la Convention pour la prévention du Crime de Génocide. Le Parlement français, quant à lui, n’y a pas consacré un seul débat depuis le mois d’octobre 2023.

Une proposition de résolution transpartisane (cosignée par plus de 70 député·es issu·es de quatre groupes parlementaires) visant à saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation à Gaza et notamment sur la qualification de génocide pour les crimes commis par l’armée israélienne, a été déposée à l’Assemblée Nationale. Afin que cette résolution soit débattue et votée, elle doit être signée et soutenue par un bien plus grand nombre de député·es.

>> Voir la Proposition de Résolution


Appel à action / Stop Génocide ! la France doit saisir la CPI : écrivez à vos député·es

1) Écrivez à vos député·es

Ils doivent se mobiliser en grand nombre pour que la Résolution 2073 soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale.

Nous citoyen·nes français.es devons exiger de nos représentant·es que la voix de la France ne reste pas silencieuse. Un Génocide ça ne se regarde pas, ça s’arrête !

>> J’écris à mes député·es – en quelque clics seulement

2) Partagez cet appel à action sur les réseaux sociaux

Encouragez vos ami·es, votre famille, tous vos réseaux à agir eux aussi ! Plus nous serons nombreux·ses, plus notre voix sera entendue !

ALERTE !!! SALAH HAMOURI Kidnappé de nouveau ce 30 Juin à Jerusalem

Ce mardi 30 juin, alors qu’il se rendait à Jérusalem pour effectuer un test coronavirus (obligatoire) pour prendre l’avion samedi 4 juillet, pour se rendre en France, Salah Hamouri a été arrêté dans un centre médical par les autorités israéliennes.

Il a été conduit au centre d’interrogatoire de la Moskobiyeh, à Jérusalem. Le motif de son arrestation ne lui pas été communiqué.

Déjà en août 2017, Salah Hamouri avait été arrêté quelques jours avant un voyage prévu en France pour y retrouver sa femme et son fils et il avait alors purgé treize mois de détention administrative, sans peine ni jugement ni la moindre accusation prouvée.

Cela suffit amplement !

Son comité de soutien, sa famille, ses amis et collègues en appellent solennellement aux autorités françaises pour qu’elles agissent immédiatement et fortement pour obtenir la libération immédiate et sans conditions de notre concitoyen qui a droit à la liberté de circulation.

URGENTagissez pour la libération de Salah

https://www.france-palestine.org/URGENT-Agissez-pour-la-liberation-de-Salah-Hamouri

IL FAUT AGIR au plus vite en écrivant aussi à :

patrick.marsaa-poey@diplomatie.gouv.fr

 

ACTION URGENTE - Interpellez vos député·e·s pour protéger votre liberté d’expression

ACTION URGENTE
Interpellons nos député·e·s avant le 5 novembre pour protéger notre liberté d’expression


Dans le monde entier les organisations de défense des droits des Palestiniens sont de plus en plus ciblées par des attaques et des tentatives d’assimiler leurs actions à de l’antisémitisme. Aujourd’hui, tout individu critique des politiques israéliennes risque cet amalgame, par une campagne de délégitimation et diffamation menée par le gouvernement israélien et les lobbies le soutenant, notamment ceux qui gravitent autour du ministère des Affaires stratégiques israélien. L’un des outils de cette campagne qui est en vogue actuellement en Europe, c’est ladite « définition de travail de l’antisémitisme de l’IHRA » (ou « définition IHRA »), adoptée par un nombre croissant d’institutions sous la pression de l’Etat d’Israël.

Aujourd’hui, c’est un groupe de députés français menés par le député Sylvain Maillard qui cherche à la faire approuver par une résolution à l’Assemblée nationale qui pourrait être soumise au vote dès début novembre.

Pourquoi cette proposition de résolution menace notre liberté d’expression ?
Cette proposition de résolution veut faire adopter une définition produite par des groupes de pression pro-israéliens qui comprend la critique de l’Etat d’Israël comme une forme d’antisémitisme.
Que demander à nos député·e·s ?

  1. A celles/ceux qui ont signé la proposition de résolution n°1952 dans sa version initiale présentée le 20 mai 2019 : s’en désolidariser.
  2. De ne pas voter en faveur d’une proposition de résolution :
    – qui mentionnerait l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme ;
    – qui n’excluraient pas explicitement les exemples associés à la « définition IHRA ».

Comment procéder ?

  • Envoyer un courrier à votre député·e (modèle ci-dessous) et/ou prenez rendez-vous avec lui/elle..

>> Lire la brochure « Les dangers de la résolution Maillard » et sa synthèse

>> Lire la fiche « La définition de l’antisémitisme de l’IHRA : nos libertés menacées »

Monsieur le Député / Madame la Députée,
En tant que citoyen·ne soucieuse du respect des droits de l’Homme et en particulier de la liberté d’expression et de la lutte contre le racisme y compris l’antisémitisme, je souhaite vous alerter sur la proposition de résolution n°1952 visant à lutter contre l’antisémitisme.
En premier lieu, l’exposé des motifs présente l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme. Cela relève d’un amalgame dangereux pour la liberté d’expression.
Il vise à faire taire les voix critiques des politiques de l’Etat d’Israël en instrumentalisant l’antisémitisme.
En outre, la proposition de résolution “approuve sans réserve la définition opérationnelle de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste” (IHRA) et “invite le Gouvernement, dans un travail de pédagogie, à la diffuser auprès des services éducatifs, répressifs et judiciaires.” Comme de nombreuses associations et personnalités l’ont démontré, la définition et ses exemples associés constituent une atteinte à la liberté de critiquer les politiques israéliennes et sont issues de lobbies pro-israéliens qui cherchent à discréditer les défenseurs des droits des Palestiniens, En France, le lobby ELNET, proche d’organisations de colons israéliens, a travaillé à promouvoir l’adoption de la définition.
En 2005 déjà, alors que la définition n’était pas encore adoptée par l’IHRA, le professeur de droit international François Dubuisson analysait les exemples associés à la définition et leurs nombreux aspects problématiques pour la liberté d’expression dans son étude « La définition de l’antisémitisme par l’European Monitoring Centre on Racism and Xenophobia (EUMC) : vers une criminalisation de la critique de la politique d’Israël ? ».
Au nom du principe fondamental de liberté d’expression, je vous demande, Monsieur le Député / Madame la Députée, de ne pas voter en faveur d’une proposition de résolution :
qui ferait l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme
qui n’écarterait pas explicitement les exemples associés à la définition IHRA
[Si vous souhaitez prendre rendez-vous avec lui/elle] Je souhaiterais m’entretenir au plus vite de ce sujet avec vous à une date qui vous conviendra le mieux.
Je vous remercie de l’attention que vous aurez portée à ma demande. Veuillez agréer, Madame/Monsieur, mes sincères salutations.
[Votre signature]
Vous pouvez envoyer ce message à votre député·e :

ou retrouvez le nom et les coordonnées de votre député·e ici (liste par département).

  • par courrier postal en l’envoyant à cette adresse :
    NOM prénom
    Assemblée nationale
    126 Rue de l’Université
    75355 Paris 07 SP

Avec les annexes téléchargeables ici, au choix :

 

N’hésitez pas à le/la relancer par téléphone.

À voir : commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale, compte rendu de la mission dans les territoires palestiniens

Il est toujours intéressant de voir comment travaillent nos députés, et de prendre conscience de leur niveau de connaissance et de leur capacité à débattre de manière rationnelle (ou pas…).

La vidéo dure  2h10… Un peu long, mais édifiant !

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7752656_5cf76dda212ce?timecode=931478