De quoi la « saison croisée » France-Israël est-elle le nom ?

Hasbara : littéralement « explication », « éclaircissement », un euphémisme pour camoufler la propagande d’État…

Dès 2008, un article du quotidien israélien Haaretz dénonçait les dessous de l’affaire. Il révèle que les artistes qui demandent le soutien du ministère de la culture pour l’exportation de leurs réalisations à l’étranger doivent signer un contrat spécial et très confidentiel avec le ministère de la culture. Ce contrat stipule « (…) qu’il ne devra pas se présenter comme un agent, émissaire ou représentant du ministère » mais qu’il s’engage en tant que prestataire « à fournir des services de qualité au ministère » pour « promouvoir les intérêts politiques de l’État d’Israël à travers la culture et les arts, en contribuant à créer une image positive d’Israël ».

En 2009, juste après l’agression contre Gaza, Shimon Peres déclarait aux professionnels du cinéma israélien : « (…) Malgré le boycott culturel international, des films réalisés après la guerre du Liban, comme Beaufort, Valse avec Bashir, ou Lebanon ont obtenu de grands succès, non pas en tant que films de guerre, mais en tant qu’œuvres relatant des histoires personnelles qui soulèvent des dilemmes humains difficiles ». La directrice de l’école de cinéma de Maale, pourtant proche des milieux nationaux religieux, défend également ces films souvent accusés d’anti-patriotisme en Israël : « Les intrigues de ces films montrent que nos soldats aussi ont des sentiments. On voit des être humains et pas des bourreaux. Ils sont humanisés. Ainsi les spectateurs étrangers comprennent les dilemmes de nos combattants. Montrer les incertitudes de nos soldats, ça sert la cause d’Israël. »

« Nous enverrons à l’étranger des romanciers et des écrivains connus, des compagnies théâtrales, des expositions… Nous montrerons ainsi une meilleure image d’Israël, pour ne plus être perçus comme un pays en guerre. »

Arye Mekel du Ministère israélien des Affaires étrangères – Début 2009, juste après l’agression militaire israélienne contre Gaza.

Tout récemment, Nissim Ben Sheetrit, haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, définit ainsi le rôle de la Division des Affaires Culturelles et Scientifiques du ministère des Affaires étrangères (DCSA) qui est : «(…) d’utiliser les productions culturelles israéliennes pour atteindre les objectifs politiques de l’État d’Israël. C’est d’autant plus nécessaire face aux défis auxquels doit faire face l’État d’Israël confronté à l’expansion des actions de délégitimation et de boycott (…) Utiliser la culture israélienne comme un reflet positif de l’État d’Israël est un moyen pour développer et renforcer les liens diplomatiques. Pour nous, renforcer une image positive d’Israël est un but en soi (…) ».

«Nous considérons la culture comme un outil de premier ordre pour la hasbara [propagande]. En ce qui me concerne je ne fais aucune différence entre la hasbara et la culture.»

Nissim Ben Sheetrit

L’État israélien attaque les artistes et les institutions culturelles ou les œuvres exportées à l’étranger qui le dérangent

« si la censure s’avère nécessaire, je censurerai ».

Miri Regev, ancienne brigadière générale de l’armée israélienne chargée de la censure et de la communication militaire et actuelle ministre israélienne de la culture et du sport, lors de sa prise de fonction en mai 2015 

Le Théâtre de Haifa Al-Midan s’est ainsi vu retirer son budget en 2015 pour avoir «tenté de dénigrer l’État».

« Je suis fière de dire qu’une institution culturelle portant atteinte à l’État ne bénéficiera pas de son soutien. »

Miri Regev

La ministre a d’ores et déjà prévu de réduire de 33 {49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590} les subventions des organisations culturelles qui refusent de se produire dans les colonies et d’augmenter de 10{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590} le budget de celles qui y consentent.

Miri Regev s’est ainsi réjouie de ce que la compagnie nationale israélienne de théâtre se produise en novembre prochain dans la colonie de Kiryat Arba, proche d’Hébron : « Voilà comment un théâtre national doit se comporter ».

Le ministère des affaires étrangères israélien vient d’ordonner à son ambassadrice à Paris de boycotter l’inauguration du 18ème festival du cinéma israélien qui se tiendra à Paris du 13 au 23 mars 2018. Motif : le film choisit pour l’ouverture du festival, « Foxtrot », du réalisateur israélien Samuel Maoz. film qui a pourtant obtenu le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise en 2017. Foxtrot avait déjà déchaîné la colère de la ministre de la culture Miri Regev car il montre un soldat israélien abattre un Palestinien à terre et désarmé rappelant l’événement réel survenu en mars 2016 à Hébron. Un jeune infirmier franco-israélien faisant son service militaire en Israël a abattu de sang froid un Palestinien blessé et déjà au sol. Ce meurtre odieux dénoncé par les médias internationaux avait contribué à dégrader un peu plus l‘« image positive » d’Israël que la hasbara s’efforce tant de promouvoir à l’étranger.

Récemment, les attaques se sont multipliées contre la Galerie Barbur, une galerie d’art alternative de Jérusalem, qui a eu le tort d’accueillir des paroles dissidentes : une conférence d’Éléonore et Raphael Bronstein à propos de leur livre « la Nakba en Hébreu », une autre de Breaking the silence, une association d’anciens soldats témoignant des crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne en Cisjordanie et à Gaza. La Galerie a été condamnée à quitter ses locaux avant le 1er février 2019.

Enfin, le 22 octobre dernier, la commission des lois israélienne adoptait un projet de loi qui doit permettre de couper les subventions publiques aux films et pièces de théâtre accusés de ne pas faire preuve de « loyauté » envers l’État. Ce projet de loi sera débattu à la Knesset dans le courant du mois de novembre et sa majorité dominée par l’extrême droite ne laisse que peu d’incertitude sur son adoption.

Tout cela dans un contexte qui depuis l’adoption le 19 juillet dernier de la loi qui fait d’Israël l’État-nation du peuple juif, niant toute légitimité au peuple autochtone, reléguant définitivement les Palestiniens d’Israël à un statut de citoyens de second rang, destituant la langue arabe comme seconde langue officielle d’Israël. L’État d’apartheid est désormais une réalité institutionnelle en Israël !

Tous les artistes israéliens qui s’opposent à la politique d’apartheid et à la colonisation, qu’ils soient juifs ou Palestiniens de 48 sont désormais dans le collimateur de l’État !!!

Le boycott culturel ne s’oppose ni aux oeuvres, ni aux artistes mais à la « hasbara » au « blanchiment » institutionnel de l’État d’apartheid et de colonisation israélien

Le boycott culturel ne s’oppose ni aux produits culturels, ni aux artistes mais à la « hasbara » de l’État d’apartheid israélien

En effet, le BDS palestinien, boycott culturel inclus, : « (…) souscrit à la définition acceptée internationalement de la liberté d’expression, telle que stipulée au pacte international des Nations Unies relatif aux droits civils et politiques » (…) « il est institutionnel et ne cible pas les personnes en tant que telles » (…) « il rejette par principe le boycott des personnes basés sur leur identité (comme leur citoyenneté, origine, sexe ou religion). » (Directives PACBI.). Ainsi, le financement à la production de produits culturels par l’État d’Israël n’est pas en soi cause de boycott. Par contre le financement et le soutien à la diffusion, à la distribution de ce produit culturel à l’exportation par un organisme d’État est cause de boycott.

C’est bien le cas de cette saison croisée et de toutes les initiatives qu’elle labellise !

Se pose la question de la responsabilité de celles et ceux qui, en France, persistent à passer convention et programmer des spectacles ou autres événements culturels soutenus par des organismes officiels israéliens.

Distribuer ces produits labellisés, n’est-ce pas cautionner, voire se rendre complice de ce système qui organise et planifie l’atteinte à la liberté d’expression des artistes israélien.ne.s ? qui en fait des instruments de sa propagande ?

BOYCOTT – DÉSINVESTISSEMENT – SANCTIONS

jusqu’au respect par Israël du droit international !

Dites-le aux entreprises : Désengagez-vous du tramway de Jérusalem !

Vous avez été 3496 à envoyer le texte qui suit à chacune des 3 sociétés et à leurs 3 actionnaires publics !



L’occupation de Jérusalem-Est et son « annexion » par l’état israélien violent le droit international, comme l’ont rappelé de multiples résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU (notamment n°478 de 1980 et n°2334 de 2016).

En reliant Jérusalem-Ouest aux colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien de Jérusalem Est, le « tramway de Jérusalem » est un des outils de la politique de colonisation et d’annexion israélienne, violation flagrante du Droit international.

Trois sociétés françaises, dont 2 à capitaux publics très majoritaires, participent à la mise en œuvre de l’extension du réseau de tramway, avec la prolongation de la 1ère ligne existante et la création de deux nouvelles lignes ayant toutes pour terminus des colonies :

  • La société EGIS RAIL, branche du groupe EGIS, filiale à 75{2a956abded9970593cbd62caf61972e57a2b33c516ff84efe9b5bd0a5d15097c} de la Caisse des Dépôts et Consignations.
  • La société SYSTRA, filiale conjointe de la SNCF et de la RATP qui détiennent chacune 42{2a956abded9970593cbd62caf61972e57a2b33c516ff84efe9b5bd0a5d15097c} de son capital.
  • La société ALSTOM, déjà acteur majeur de la première phase de construction du tramway, et qui a répondu aux appels d’offres de la seconde.

Par leur participation à ce projet, ces 3 sociétés contribuent directement au développement de la colonisation israélienne. Elles doivent se désengager de toutes leurs activités qui y participent.


Madame, Monsieur la-le Président-e, Directeur-rice,

A la suite de la publication du rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé », je suis choqué-e d’apprendre que votre entreprise participe à la réalisation de ce tramway à Jérusalem, qui relie Jérusalem-Ouest aux colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien de Jérusalem-Est, en violation flagrante du Droit international.

Comme vous le savez, la colonisation israélienne dans le territoire palestinien occupé viole le droit international, et en particulier à Jéusalem-Est. Elle perpétue l’occupation, entrave tout développement économique du territoire palestinien et bloque toute solution de paix juste et durable. Elle s’accompagne de nombreuses restrictions imposées aux populations palestiniennes, restrictions qui violent leurs droits les plus fondamentaux et les privent de conditions de vie décente.

En participant à la réalisation de ce tramway, votre entreprise contribue directement au développement de cette situation illégale au regard du droit international.

Je vous demande donc de vous engager publiquement à ce que votre entreprise se retire de l’ensemble des opérations qui concourent à la réalisation de ce projet.

Je resterai nformé-e, via les organisations signataires de ce rapport, de votre réponse et des mesures qui seront engagées par votre entreprise.

Cordialement,

Des artistes de premier plan d’Europe et d’ailleurs appellent au boycott de l’Eurovision si elle est organisée en Israël

Brian Eno, The Knife, Wolf Alice et des finalistes de l’Eurovision dont le gagnant de 1994, sont parmi les artistes qui soutiennent l’appel palestinien au boycott de l’Eurovision 2019, si elle est organisée en Israël.

Dans une lettre ouverte, publiée dans The Guardian le 7 septembre 2018 ils écrivent : « Tant que les Palestiniens ne pourront pas jouir de leur liberté, de la justice et de l’égalité de droit de tous les humains, il ne devrait pas y avoir d’activités « comme si de rien n’était » avec l’Etat qui leur interdit d’exercer leurs droits humains les plus élémentaires. »

Il est prévu qu’Israël organise le concours de chant de l’Eurovision en mai 2019 suite à la victoire de Netta Barzilai à l’édition 2018.

Le gagnant de l’Eurovision 1994 pour l’Islande, Charlie McGettigan, les finalistes finlandais Kaija Kärkinen (1991) et Kyösti Laihi (1988), l’acteur, chanteur et dramaturge italien, Moni Ovadia, et le directeur artistique du théâtre national portugais, Tiago Rodrigues, sont aussi signataires de la lettre qui déclare « L’Eurovision 2019 devrait être boycottée si elle est organisée en Israël alors que cet Etat continue de perpétrer des violations graves des droits humains des Palestiniens depuis des décennies. »

En juin, les organisations culturelles palestiniennes ont appelé au boycott de l’Eurovision 2019 en soulignant que : « Le régime israélien d’occupation militaire, de colonisation et d’apartheid utilise de façon indécente l’Eurovision dans le cadre de sa stratégie officielle de marketing qui essaie de montrer « le plus joli visage d’Israël » afin de se blanchir et de détourner l’attention de ses crimes de guerre contre les Palestiniens. »

Nick Seymour du groupe australien Crowded house, le chorégraphe et metteur en scène de théâtre Alain Platel et l’acteur danois Jesper Christensen se joignent au romancier, Yann Martel, au composeur catalan, Lluís Llach, à la chorale slovène ŽPZ Kombinat et à l’acteur américain, Alia Shawkat, pour signer la lettre.

Olof Dreijer et Karin Dreijer, de l’ancien duo suédois « The Knife », ont aussi ajouté leur nom à l’appel qui déclare « L’Eurovision 2019 devrait être boycottée si elle est organisée en Israël alors que cet Etat continue de perpétrer des violations graves des droits humains des Palestiniens depuis des décennies. »

La lettre qui est aussi signée par les réalisateurs Alian Guiraudie, gagnant du prix du meilleur réalisateur à Cannes en 2013, Ken Loach, Mike Leigh, Eyal Sivan et Aki Kaurismäki, les finalistes de la sélection islandaise de l’Eurovision 2017, Daði Freyr et Hildur Kristín Stefánsdóttir, ainsi que le musicien norvégien Moddi, conclut : « Nous comprenons que l’Union européenne de radio-télévision demande à Israël de trouver un lieu non-conflictuel pour l’Eurovision 2019. Elle devrait complètement annuler l’organisation du concours en Israël et le déplacer dans un autre pays ayant un meilleur bilan en matière de droits de l’Homme. L’injustice divise, tandis que la garantit de la dignité et des droits de l’Homme unit. »


Appel : Eurovision, n’utilisez pas l’art pour blanchir l’occupation militaire et les violations des droits de l’homme par Israël

Nous, soussignés artistes d’Europe et d’ailleurs, soutenons l’appel des artistes palestiniens à boycotter le Concours Eurovision de la Chanson 2019 organisé par Israël. Jusqu’à ce que les Palestiniens puissent jouir de la liberté, de la justice et de l’égalité des droits pour tous les êtres humains, il ne devrait pas y avoir de business comme si de rien n’était avec l’État qui leur refuse leurs droits fondamentaux.
Le 14 mai, quelques jours après la victoire d’Israël à l’Eurovision, l’armée israélienne a tué 62 manifestants palestiniens non armés à Gaza, dont six enfants, et en a blessé des centaines, la plupart avec des munitions réelles. Amnesty International a condamné la politique d’Israël consistant à tirer pour tuer ou mutiler, et Human Rights Watch a qualifié ces homicides d ’« illégaux et calculés ».
L’Eurovision 2019 devrait être boycottée si elle est hébergée par Israël alors qu’il poursuit ses graves violations des droits de l’homme des Palestiniens depuis des décennies. Nous comprenons que l’Union Européenne de Radio-Télévision exige qu’Israël trouve un lieu pour l’Eurovision de 2019 qui ne suscite pas la division. Cela devrait entraîner l’annulation totale de l’organisation du concours par Israël et le transfert dans un autre pays qui possède un meilleur bilan en matière de droits de l’homme. L’injustice divise, tandis que la défense de la dignité et des droits de l’homme unit.

L-FRESH The LION, musicien, juge national Eurovision 2018 (Australie)
Helen Razer, journaliste, écrivaine (Australie)
Candy Bowers, actrice, écrivaine, metteuse en scène de théâtre (Australie)
Blak Douglas, artiste, musicien (Australie)
Nick Seymour, musicien, réalisateur (Australie)
DAAN, musicien, compositeur (Belgique)
Daan Hugaert, acteur (Belgique)
Alain Platel, chorégraphe, metteur en scène de théâtre (Belgique)
Marijke Pinoy, actrice (Belgique)
Code Rouge, groupe musical (Belgique)
DJ Murdock, DJ (Belgique)
Helmut Lotti, chanteur (Belgique)
Raymond Van het Groenewoud, musicien (Belgique)
Stef Kamil Carlens, musicien, compositeur (Belgique)
Charles Ducal, poète, écrivain (Belgique)
Fikry El Azzouzi, romancier, dramaturge (Belgique)
Erik Vlaminck, romancier, dramaturge (Belgique)
Rachida Lamrabet, écrivaine (Belgique)
Slongs Dievanongs, musicienne (Belgique)
Chokri Ben Chikha, acteur, metteur en scène de théâtre (Belgique)
Yann Martel, romancier (Canada)
Karina Willumsen, musicienne, compositrice (Danemark)
Kirsten Thorup, romancière, poète (Danemark)
Arne Würgler, musicien, (Danemark)
Jesper Christensen, acteur (Danemark)
Tove Bornhoeft, acteur, metteur en scène de théâtre (Danemark)
Anne Marie Helger, actrice (Danemark)
Tina Enghoff, artiste visuel (Danemark)
Nassim Al Dogom, musicien, (Danemark)
Patchanka, groupe musical (Danemark)
Raske Penge, compositeur, chanteur (Danemark)
Oktoberkoret, chorale (Danemark)
Nils Vest, metteur en scène (Danemark)
Britta Lillesoe, actrice (Danemark)
Kaija Kärkinen, chanteuse, finaliste Eurovision 1991 (Finlande)
Kyösti Laihi, musicien, finaliste Eurovision 1988 (Finlande)
Kimmo Pohjonen, musicien (Finlande)
Paleface, musicien (Finlande)
Manuela Bosco, actrice, romancière, artiste (Finlande)
Noora Dadu, actrice (Finlande)
Pirjo Honkasalo, cinéaste (Finlande)
Ria Kataja, actrice (Finlande)
Tommi Korpela, acteur (Finlande)
Krista Kosonen, actrice (Finlande)
Elsa Saisio, actrice (Finlande)
Martti Suosalo, acteur, chanteur (Finlande)
Virpi Suutari, réalisatrice (Finlande)
Aki Kaurismäki, réalisateur, scénariste (Finlande)
Pekka Strang, acteur, directeur artistique (Finlande)
HK, chanteur (France)
Dominique Grange, chanteuse (France)
Imhotep, DJ, producteur (France)
Francesca Solleville, chanteuse (France)
Elli Medeiros, chanteuse, actrice (France)
Mouss & Hakim, groupe musical (France)
Alain Guiraudie, réalisateur, scénariste (France)
Tardi, artiste de bande dessinée (France)
Gérard Mordillat, romancier, réalisateur (France)
Eyal Sivan, réalisateur (France)
Rémo Gary, chanteur (France)
Dominique Delahaye, romancier, musicien (France)
Philippe Delaigue, auteur, metteur en scène de théâtre (France)
Michel Kemper, Editeur en chef d’un journal en ligne (France)
Michèle Bernard, chanteuse, compositrice (France)
Gérard Morel, acteur de théâtre, réalisateur, chanteur (France)
Daði Freyr, musicien, finaliste sélection nationale Eurovision 2017 (Islande)
Hildur Kristín Stefánsdóttir, musicienne, finaliste sélection nationale Eurovision 2017 (Islande)
Mike Murphy, diffuseur, huit fois commentateur de l’Eurovision (Irlande)
Mary Black, chanteuse (Irlande)
Christy Moore, chanteur, musicien (Irlande)
Charlie McGettigan, musicien, compositeur, vainqueur Eurovision 1994 (Irlande)
Mary Coughlan, chanteuse (Irlande)
Luka Bloom, chanteur (Irlande)
Robert Ballagh, artiste, scénographe de Riverdance (Irlande)
Aviad Albert, musicien (Israël)
Michal Sapir, musicien, écrivain (Israël)
Ohal Grietzer, musicien (Israël)
Yonatan Shapira, musicien (Israël)
Danielle Ravitzki, musicienne, artiste visuel (Israël)
David Opp, artiste (Israël)
Assalti Frontali, groupe musical (Italie)
Radiodervish, groupe musical (Italie)
Moni Ovadia, acteur, chanteur, dramaturge (Italie)
Vauro, journaliste, caricaturiste (Italie)
Pinko Tomažič Partisan Choir, chorale (Italie)
Jorit, artiste de rue (Italie)
Marthe Valle, chanteur (Norvège)
Mari Boine, musicienne, professeur de musicologie (Norvège)
Aslak Heika Hætta Bjørn, chanteur (Norvège)
Nils Petter Molvær, musicien, compositeur (Norvège)
Moddi, chanteur (Norvège)
Jørn Simen Øverli, chanteur (Norvège)
Nosizwe, musicienne, actrice (Norvège)
Bugge Wesseltoft, musicien, compositeur (Norvège)
Lars Klevstrand, musicien, compositeur, acteur (Norvège)
Trond Ingebretsen, musicien (Norvège)
José Mário Branco, musicien, compositeur (Portugal)
Francisco Fanhais, chanteur (Portugal)
Tiago Rodrigues, directeur artistique, théâtre national portugais (Portugal)
Patrícia Portela, dramaturge, auteure (Portugal)
Chullage, musicien (Portugal)
António Pedro Vasconcelos, réalisateur (Portugal)
José Luis Peixoto, romancier (Portugal)
N’toko, musicien (Slovénie)
ŽPZ Kombinat, chorale (Slovénie)
Lluís Llach, compositeur, chanteur-parolier (Espagne)
Marinah, chanteuse (Espagne)
Riot Propaganda, groupe musical (Espagne)
Fermin Muguruza, musicien (Espagne)
Kase.O, musicien (Espagne)
Soweto, groupe musical (Espagne)
Itaca Band, groupe musical (Espagne)
Tremenda Jauría, groupe musical (Espagne)
Teresa Aranguren, journaliste (Espagne)
Julio Perez del Campo, réalisateur (Espagne)
Nicky Triphook, chanteur (Espagne)
Pau Alabajos, chanteur-compositeur (Espagne)
Mafalda, groupe musical (Espagne)
Zoo, groupe musical (Espagne)
Smoking Souls, groupe musical (Espagne)
Olof Dreijer, DJ, producteur (Suède)
Karin Dreijer, chanteur, producteur (Suède)
Dror Feiler, musicien, compositeur (Suède)
Michel Bühler, chanteur, dramaturge, romancier (Suisse)
Wolf Alice, groupe musical (Grande Bretagne)
Carmen Callil, éditrice, écrivain (Grande Bretagne)
Julie Christie, actrice (Grande Bretagne)
Caryl Churchill, dramaturge (Grande Bretagne)
Brian Eno, compositeur, producteur (Grande Bretagne)
A.L. Kennedy, écrivaine (Grande Bretagne)
Peter Kosminsky, écrivain, réalisateur (Grande Bretagne)
Paul Laverty, scénariste, écrivain (Grande Bretagne)
Mike Leigh, écrivain, réalisateur, metteur en scène de théâtre (Grande Bretagne)
Ken Loach, réalisateur (Grande Bretagne)
Alexei Sayle, écrivain, humoriste (Grande Bretagne)
Roger Waters, musicien (Grande Bretagne)
Penny Woolcock, réalisatrice, metteuse en scène d’opéra (Grande Bretagne)
Leon Rosselson, compositeur (Grande Bretagne)
Sabrina Mahfouz, écrivaine, poète (Grande Bretagne)
Eve Ensler, dramaturge (Etats Unis)
Alia Shawkat, actrice (Etats Unis)