
- Traduit en français. à lire et à diffuser
Communiqué de l’AFPS:
Le 21 mai, après le déluge de bombes sur la Bande de Gaza, c’est le silence qui s’est abattu sur le peuple palestinien et sur la répression quotidienne qu’il subit depuis des décennies. Un silence qui laisse carte blanche à Netanyahou pour harceler et opprimer les Palestiniens où qu’ils se trouvent. La situation est particulièrement grave à Jérusalem où Israël se livre à une répression féroce de toute résistance à son entreprise de nettoyage ethnique.
Une entreprise qui passe par une campagne d’arrestations arbitraires contre des dizaines de Palestiniens – dont des journalistes – dans plusieurs quartiers palestiniens. Les journalistes visés sont ceux qui couvrent les mobilisations contre les expulsions dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan.
Israël a ajouté à cet arsenal répressif la suppression de l’accès à la santé à des Palestiniens et à leur famille.
Toujours mobilisés contre les expulsions et les démolitions, les habitants de Jérusalem-Est sont en permanence la cible de la répression de l’armée israélienne.
Dans le même temps, les colons – sous la protection de cette même armée -continuent leurs agressions contre les Palestiniens ; ils continuent à envahir, par dizaines, l’esplanade des mosquées.
Vendredi les Palestiniens de Jérusalem ont montré leur détermination en participant à un marathon entre les quartiers de Sheikh Jarrah et de Silwan. Ils ont été accueillis par les ovations des habitants.
En représailles, l’armée d’occupation a envahi le quartier, pris d’assaut des maisons, arrêté des jeunes et détruit la tente de la solidarité, symbole de la résistance aux expulsions. Le soir même la tente était reconstruite.
Samedi 5 juin la Givara Budeiri, journaliste d’Al Jazeera a été arrêtée très violemment et a été libérée à la condition de ne pas couvrir les événements à Sheikh Jarrah pendant 15 jours.
Dimanche 6 juin était un nouveau jour de rafle à Jérusalem : les leaders de la résistance aux expulsions à Sheikh Jarrah (Muna et Mohamed Al Kurd) à Silwan (Zuhair Al-Rajabi) ont été arrêtés par la police israélienne, ce qui a provoqué une très forte mobilisation à Jérusalem et dans toute la Palestine, sur les réseaux sociaux et parmi le mouvement de solidarité.
C’est toute la stratégie israélienne de fragmentation et d’isolement du peuple palestinien qui vole en éclats jour après jour. Unis, ils résistent !
Le silence de la communauté internationale face à cette répression qui s’exerce contre les Palestiniens à Jérusalem mais aussi en Cisjordanie et en Israël, face au déni de leurs droits fondamentaux, est un inacceptable signal d’impunité.
Israël n’arrêtera ces violations du droit que lorsque qu’il y sera contraint. Cela passe par l’exigence de l’application du droit et par des sanctions. On attendrait de la France – qui sait affirmer chaque fois que l’occasion se présente le droit à la sécurité d’Israël – qu’elle condamne vigoureusement ces pratiques qui sont contraires au droit international et qui représentent des crimes de guerre.
Dans un climat où les bandes fascistes de l’extrême-droite israélienne, encouragées par le Premier ministre israélien, n’ont pas renoncé à leurs provocations, la France doit prendre ses responsabilités pour exiger la protection du peuple palestinien et pour que cesse l’impunité d’Israël.
Le Bureau National,
8 juin 2021
Signez et partagez la pétition “Protéger les Palestiniens de J érusalem, la France doit agir”
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-prot{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590}C3{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590}A9ger-les-palestiniens-de-j{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590}C3{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590}A9rusalem-la-france-doit-agir?utm_content=cl_sharecopy_28835768_fr-FR{49c69444adfa0b057aa5591c65ae37ccec5e603da12fa952fa85b5f3d8016590}3A4&recruiter=136884505&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=c1045df6e9b84bc8b195ccb83a3e9913
Nous avons le plaisir de vous inviter à l’avant-première du film documentaire Waiting for Gaza
Vendredi 23 octobre prochain à 20:30, au Cinéma Arvor
WAITING FOR GAZA.
de Guillaume Kozakiewiez, à Rennes, en présence du réalisateur et des productrices.
https://mailchi.mp/adaea4aa95bd/projections-festivals-venir-4827518?e=71cfc376d9
Salah Hamouri, avocat franco-palestinien est de nouveau victime de l’acharnement d’Israël.
Arrêté à cinq reprises, il a déjà fait plus de huit années de prison en tant que prisonnier politique. De plus, les autorités israéliennes lui nient le droit de vivre en famille sur sa terre natale, à Jérusalem, avec sa femme et son fils.
L’État d’Israël est aujourd’hui passé à un autre stade en lui signifiant qu’il envisageait de lui retirer le droit de résider à Jérusalem. Cette révocation aboutirait à une expulsion définitive de Salah de sa terre natale.
>> Lire le communiqué de l’AFPS dans son intégralité
Appel à action
Envoyez le message ci-dessous ou votre propre message aux adresses suivantes :
Monsieur le Consul,
ou Monsieur le Ministre des affaires étrangères,
ou Monsieur le Président de la République,
Le 3 septembre 2020, notre compatriote, l’avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, Salah Hamouri, s’est vu remettre par la police israélienne un courrier lui signifiant l’intention du ministre de l’intérieur israélien de lui retirer la carte de résidence permanente à Jérusalem.
Israël s’est doté en 1952 d’une loi, contraire au droit international, s’octroyant le « droit » d’autoriser ou non les Palestiniens de Jérusalem à vivre sur leur terre natale. Il entend l’utiliser contre Salah Hamouri alors qu’il est né et qu’il vit à Jérusalem depuis 1985.
Cet acharnement d’Israël contre notre compatriote afin qu’il ne puisse pas vivre en famille sur sa terre natale doit cesser.
La France doit lui apporter sa protection et garantir que ses droits fondamentaux – dont celui de vivre sur sa terre natale – soient respectés.
Je vous demande d’œuvrer au nom de la France, pour que Salah Hamouri ne soit pas expulsé de sa terre natale et afin qu’il puisse vivre à Jérusalem avec sa famille.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.