ACTION URGENTE - Interpellez vos député·e·s pour protéger votre liberté d’expression

ACTION URGENTE
Interpellons nos député·e·s avant le 5 novembre pour protéger notre liberté d’expression


Dans le monde entier les organisations de défense des droits des Palestiniens sont de plus en plus ciblées par des attaques et des tentatives d’assimiler leurs actions à de l’antisémitisme. Aujourd’hui, tout individu critique des politiques israéliennes risque cet amalgame, par une campagne de délégitimation et diffamation menée par le gouvernement israélien et les lobbies le soutenant, notamment ceux qui gravitent autour du ministère des Affaires stratégiques israélien. L’un des outils de cette campagne qui est en vogue actuellement en Europe, c’est ladite « définition de travail de l’antisémitisme de l’IHRA » (ou « définition IHRA »), adoptée par un nombre croissant d’institutions sous la pression de l’Etat d’Israël.

Aujourd’hui, c’est un groupe de députés français menés par le député Sylvain Maillard qui cherche à la faire approuver par une résolution à l’Assemblée nationale qui pourrait être soumise au vote dès début novembre.

Pourquoi cette proposition de résolution menace notre liberté d’expression ?
Cette proposition de résolution veut faire adopter une définition produite par des groupes de pression pro-israéliens qui comprend la critique de l’Etat d’Israël comme une forme d’antisémitisme.
Que demander à nos député·e·s ?

  1. A celles/ceux qui ont signé la proposition de résolution n°1952 dans sa version initiale présentée le 20 mai 2019 : s’en désolidariser.
  2. De ne pas voter en faveur d’une proposition de résolution :
    – qui mentionnerait l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme ;
    – qui n’excluraient pas explicitement les exemples associés à la « définition IHRA ».

Comment procéder ?

  • Envoyer un courrier à votre député·e (modèle ci-dessous) et/ou prenez rendez-vous avec lui/elle..

>> Lire la brochure « Les dangers de la résolution Maillard » et sa synthèse

>> Lire la fiche « La définition de l’antisémitisme de l’IHRA : nos libertés menacées »

Monsieur le Député / Madame la Députée,
En tant que citoyen·ne soucieuse du respect des droits de l’Homme et en particulier de la liberté d’expression et de la lutte contre le racisme y compris l’antisémitisme, je souhaite vous alerter sur la proposition de résolution n°1952 visant à lutter contre l’antisémitisme.
En premier lieu, l’exposé des motifs présente l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme. Cela relève d’un amalgame dangereux pour la liberté d’expression.
Il vise à faire taire les voix critiques des politiques de l’Etat d’Israël en instrumentalisant l’antisémitisme.
En outre, la proposition de résolution “approuve sans réserve la définition opérationnelle de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste” (IHRA) et “invite le Gouvernement, dans un travail de pédagogie, à la diffuser auprès des services éducatifs, répressifs et judiciaires.” Comme de nombreuses associations et personnalités l’ont démontré, la définition et ses exemples associés constituent une atteinte à la liberté de critiquer les politiques israéliennes et sont issues de lobbies pro-israéliens qui cherchent à discréditer les défenseurs des droits des Palestiniens, En France, le lobby ELNET, proche d’organisations de colons israéliens, a travaillé à promouvoir l’adoption de la définition.
En 2005 déjà, alors que la définition n’était pas encore adoptée par l’IHRA, le professeur de droit international François Dubuisson analysait les exemples associés à la définition et leurs nombreux aspects problématiques pour la liberté d’expression dans son étude « La définition de l’antisémitisme par l’European Monitoring Centre on Racism and Xenophobia (EUMC) : vers une criminalisation de la critique de la politique d’Israël ? ».
Au nom du principe fondamental de liberté d’expression, je vous demande, Monsieur le Député / Madame la Députée, de ne pas voter en faveur d’une proposition de résolution :
qui ferait l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme
qui n’écarterait pas explicitement les exemples associés à la définition IHRA
[Si vous souhaitez prendre rendez-vous avec lui/elle] Je souhaiterais m’entretenir au plus vite de ce sujet avec vous à une date qui vous conviendra le mieux.
Je vous remercie de l’attention que vous aurez portée à ma demande. Veuillez agréer, Madame/Monsieur, mes sincères salutations.
[Votre signature]
Vous pouvez envoyer ce message à votre député·e :

ou retrouvez le nom et les coordonnées de votre député·e ici (liste par département).

  • par courrier postal en l’envoyant à cette adresse :
    NOM prénom
    Assemblée nationale
    126 Rue de l’Université
    75355 Paris 07 SP

Avec les annexes téléchargeables ici, au choix :

 

N’hésitez pas à le/la relancer par téléphone.

#ReclaimYourSpace en luttant contre la haine et en soutenant la liberté des Palestiniens

Comme Renad et Talia, jeunes palestinien et juive, nous aspirons à un monde libre de toute haine, fondé sur des valeurs de liberté, de justice et d’égalité de droits pour toutes et tous. Ensemble, nous revendiquons notre espace démocratique contre celles et ceux qui tentent de nous réduire au silence, pour défendre la justice et la redevabilité des gouvernants.

>> Signer la pétition

Je m’appelle Renad et je suis Palestinien de cette génération qu’on appelle « génération Y ». Je souhaite être libre et jouir de mes droits fondamentaux.

Pourtant, quand je défends ces simples valeurs fondamentales, on m’accuse d’antisémitisme.

Aucune tolérance ne doit être accordée aux discours haineux ou aux fanatismes, qu’ils soient adressés contre les juifs, les musulmans, les femmes ou qui que ce soit. Nous devons nous opposer à toute forme de propos haineux et à celles et ceux qui les utilisent pour susciter la peur, le racisme, la violence ou la suprématie.

Nous devons également nous élever contre celles et ceux qui instrumentalisent la lutte contre la haine pour nier la réalité de ma vie sous occupation israélienne, dans un système de contrôle et d’oppression.

Cette réalité n’est pas abstraite mais bien omniprésente dans mon quotidien : de l’expropriation des terres de ma famille, au rationnement de l’eau, au franchissement quotidien de barrages militaires, à l’impossibilité de quitter la Palestine sans permis des autorités israéliennes, et l’insécurité quotidienne de ne pas savoir si l’on va pouvoir rentrer chez soi.

Je suis diffamé et réduit au silence simplement pour avoir dit au monde que je voulais être libre et vivre dans la dignité en pleine possession de mes droits. L’espace qui nous entoure se réduit chaque jour et nous étouffe.

Aujourd’hui, c’est non seulement notre espace physique mais aussi notre espace d’expression qui est sciemment bloqué, et cela dans le monde entier, pour nous empêcher de défendre notre liberté et nos droits : cela va des campagnes de diffamation qui alimentent la peur et la haine, aux initiatives politiques qui en toute légalité restreignent à la fois la liberté d’expression et le droit démocratique de demander des comptes aux auteurs d’injustices.

Les gouvernements du monde entier n’œuvrent pas suffisamment pour protéger cet espace et participent à la polarisation des discours.

Il est temps de recouvrer cet espace citoyen, de défendre nos valeurs et nos droits en partage, de défier celles et ceux qui propagent la haine et ceux qui manipulent les combats contre la haine.

Je m’appelle Talia et je suis Juive, de la génération « Y ». J’ai été traitée de traître et de juive qui a la haine de soi pour avoir voulu défendre les valeurs de liberté, d’égalité, de justice et des droits pour toutes et tous.

La liberté et les droits humains des Palestinien.ne.s sont importants pour moi parce que je tiens à la dignité humaine pour toutes et tous. Je me désole qu’au nom de la sécurité des Juifs, l’État d’Israël traite les Palestiniens comme un peuple de seconde zone, avec moins de droits et peu de liberté. Ma communauté et mes valeurs juives m’inspirent et me motivent pour me battre pour la véritable sécurité, celle qui passe par la solidarité.

J’en ai assez que mon identité et mon histoire soient utilisées contre l’humanité des Palestinien.ne.s.

Je ne me tairai pas et je continuerai de faire entendre ma voix pour défendre la justice, l’égalité et la dignité pour toutes et tous.

Comme Renad et Talia, nous vous demandons de signer cet engagement afin de montrer au monde que :

Nous ne serons pas réduits au silence. Nous allons défendre la liberté démocratique de nous exprimer et notre droit à demander des comptes aux auteurs d’injustices.

Rejoignez-nous pour construire un avenir fondé sur cette approche indivisible et universelle des droits et mettre ainsi fin à toute forme de haine et de discrimination.

En signant cette pétition, je m’engage à :

Défendre les valeurs de liberté, de justice et d’égalité, et les droits humains pour toutes et tous ;

Combattre l’antisémitisme, l’islamophobie et toutes les formes de haine, de discrimination et de racisme ;

Soutenir la liberté et les droits des Palestinien.ne.s et défier les systèmes qui les oppriment ;

Défendre le droit démocratique de critiquer librement celles et ceux qui commettent des injustices et de les tenir pour responsables, qui qu’ils ou elles soient.

C’est en donnant à nos voix une portée collective que nous serons entendus. C’est pourquoi chaque signature compte.

Ensemble, nous pouvons et nous devons récupérer et protéger notre espace démocratique. Tous nos gouvernements et nos représentants politiques doivent nous entendre. Ils sont responsables de la protection de cet espace et de la promotion de ces valeurs et de ces droits.

C’est pourquoi nous les appelons à soutenir cet engagement et à s’opposer à toute mesure juridique ou politique qui instrumentalise les discours de haine et porte atteinte à ces valeurs et à ces droits.

>> Signer la pétition

Le Comité rennais de l'AFPS vous invite à participer nombreux à l'Étonnant Voyage, de Rennes à St-Malo, du 1er au 8 juin !

Nous faisons partie des 54 associations, syndicats, organisations politiques signataires de l’appel à cette marche pour le respect des droits fondamentaux et pour la dignité. Pour une raison simple : pour nous le respect des droits ne se discute pas !

Les personnes exclues – reléguées, expulsées, bafouées, contraintes de vivre dans la pauvreté quand ce n’est pas la misère, contraintes à l’exil par des dictatures sanguinaires, des bandits industriels et financiers en culotte de soie, des criminels climatiques, des politiciens nationalistes, racistes et militaristes – imposent une solidarité de tous les instants ! Cette solidarité ne se divise pas selon l’origine, la couleur de peau, le genre, la religion, la culture, la langue, la nationalité, le bruit et l’odeur : elle est universelle. Il y va de notre humanité !

Quand on dénie à quiconque le respect de ses droits, c’est l’humanité entière qu’on condamne à la probabilité de l’oppression !

Militant pour le respect des droits d’un peuple écrasé depuis bientôt soixante et onze ans par le dernier état colonial pourtant instauré par l’ONU en 1948 au mépris de sa propre charte, nous savons à quel point ces dénis du droit sont lourds de conséquences pour la paix mondiale. Massacrés de Deir Yassine, de Safad, réfugiés de Jaffa, de Haïfa, des 57 villages détruits par l’armée sioniste avant 1948, dispersés, transférés, massacrés encore à Tell el Zaatar,  à Sabra et Chatila, déplacés, réfugiés à nouveau, otages à Yarmouk, Deraa ou Homs, réfugiés encore une fois au Liban, concentrés et bombardés dans de mortelles réserves  à Gaza, bantoustanisés de Cisjordanie… Pour eux, le droit à l’autodétermination, le droit au retour dans leurs foyers n’a jamais été respecté.

Ils ne renoncent pourtant pas à revendiquer l’application de ces droits, de tous ces droits. Parce que leur satisfaction garantira les droits de tous.

Ils marchent. Ils marchent comme chaque vendredi depuis le 30 mars 2018 vers les grilles, les barbelés et les snipers gardiens du “zoo”. 340 sont tombés. Plus de 8000 ont été blessés.

Ami, quand tu tombes

un ami sort de l’ombre à ta place

Là bas comme ici, nous avons le choix entre, d’un côté, les principes de liberté, d’égalité, de justice, de solidarité et de l’autre l’apartheid.

Nous choisissons l’humanité contre la haine et la barbarie.

Nous marcherons du 1er au 8 juin.

Avec nos camarades de l’UJFP nous rendrons hommage aux flottilles de la liberté pour Gaza et exigerons le droit au retour pour tous les réfugiés qui en font la demande. Nous dirons non à l’apartheid !

Nous exigerons pour tous ceux, d’où qu’ils viennent, qui réclament protection et asile un accueil digne et respectueux dans notre pays !

Pour participer avec nous à l’ensemble de la marche ou seulement à l’une de ses étapes écrivez nous !

Pour plus d’informations sur la marche :

https://www.etonnantvoyage.fr

https://www.facebook.com/EtonnantVoyage/

Elections européennes 2019 : interpellons les candidat·e·s

Vous êtes un·e citoyen·ne européen·ne soucieux·se du respect du droit en Palestine et souhaitez savoir si vos futur·e·s élu·e·s s’engageront sur la question ? Vous pouvez influencer leurs positions ! Les prochaines élections européennes auront lieu le 26 mai 2019.

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine propose un questionnaire d’interpellation des candidats aux élections européennes. L’objectif : obtenir de leur part un positionnement et même des engagements pour le respect du droit en Palestine.

Pourquoi agir ?

  • Ces dernières années ont été marquées par une accélération sans précédent de la politique de colonisation israélienne en Palestine.
  • A Gaza, la situation économique, sociale et humanitaire est alarmante et la répression létale de manifestants non armés continue depuis le 30 mars 2018.
  • Le caractère d’apartheid conféré au régime israélien s’est renforcé par la construction de nouvelles routes de ségrégation et l’adoption de nouvelles (loi sur l’Etat-Nation adoptée en juillet 2018).
  • En corrélation avec le durcissement de l’occupation, le climat est de plus en plus hostile pour les défenseurs des droits des Palestiniens, en Palestine, en Israël mais aussi en Europe (attaques, menaces, délégitimation, criminalisation).

Les députés européens peuvent-ils influencer la situation en Palestine ?

Devant la partialité du gouvernement américain et son absence de plan de paix concret et crédible, l’Union Européenne a un rôle clé à jouer au Proche-Orient et il est dans son intérêt qu’une solution durable et conforme au droit international soit trouvée.

Dans ce contexte, les député.e.s européen.ne.s ont un rôle essentiel à jouer : en interpellant l’exécutif européen et les gouvernements nationaux, ils peuvent faire évoluer la politique européenne vis-à-vis d’Israël afin qu’elle exige le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies. Les député.e.s européen.ne.s ont aussi et surtout un pouvoir législatif et doivent s’exprimer sur nombre d’initiatives prises par la Commission, en particulier sur toute mesure de renforcement de la coopération avec Israël.

Ci-dessous, en cliquant sur le lien, vous trouverez le matériel (questionnaire…) et la marche à suivre pour interpellez vos candidat·e·s.

Les institutions universitaires doivent défendre la liberté d’expression

Naji’lAli, 1980

Communiqué émis par le Comité International pour la Paix, la Justice et la Dignité :

Nous, soussignés, nous opposons à la campagne coordonnée pour dénier aux universitaires leur droit à la liberté d’expression parce qu’ils défendent les droits des Palestiniens et critiquent la politique et les pratiques de l’État d’Israël. L’université de Temple à Philadelphie, Etats Unis, et l’université de Sydney, Australie, ont subi de fortes pressions pour renvoyer de leurs institutions, pour cette raison, respectivement, Marc Lamont Hill et Tim Anderson, tous deux universitaires de haut niveau. Steven Salaita et Norman Finkelstein ont déjà vu leur carrière brisée par ce genre d’attaques. Hatem Bazian, Ahlam Muhtaseb, William Robinson, Rabab Abdulhadi et d’autres ont eux aussi été menacés.

La justification avancée pour ce genre d’action est communément connue sous l’appellation d’ « exception palestinienne » au principe de la liberté d’expression. On peut librement critiquer et dénigrer les gouvernements – y compris le sien – les religions, les opinions politiques, l’apparence personnelle et presque tout autre chose, à l’exception des actions et de la politique de l’État d’Israël. Ceux qui osent le faire deviendront la cible de campagnes très bien financées et menées professionnellement pour les réduire au silence et/ou les détruire, eux et leur carrière.

Nous admettons qu’une grande partie de la liberté d’expression que l’on trouve dans un environnement universitaire, ou d’autres, offensera certains individus ou groupes d’individus. Pourtant, comme cela a été dit souvent auparavant, la réponse à une liberté d’expression à laquelle certains peuvent vouloir objecter, c’est plus de liberté d’expression, pas moins. Nous appelons donc toutes les institutions universitaires, leurs enseignants et leurs étudiants, ainsi que le grand public, à résister à ces manœuvres d’intimidation et à défendre les principes de liberté d’expression sur lesquels ils sont fondés, eux et toutes les sociétés libres et leurs institutions.

Signez la pétition ici

Premiers signataires :

Abbas Ali
Abbas Hamideh
Abby Martin
Abe Hayeem
Adam Kossoff
Adrian Grima
Ahlam Muhtaseb
Ajamu Baraka
Alice Walker
Alicia Jrapko
Alison Weir
Amal Wahdan
Amani Barakat
Anat Matar
Andrea Balduzzi
Anthony Gonzales
Anthony Hall
Avi Shlaim
Barbara Erickson
Ben Norton
Bernard Regan
Blake Alcott
Brian Winston
Burhan Ghanayem
Carlos Latuff
Carlos Prieto Del Campo
Charlotte Kates
Cynthia McKinney
Dan Kovalik
Daniel Boyarin
David Heap
David Klein
Debra Zimmerman
Derek Summerfield
Diana Carminati
Diana Johnstone
Dina Matar
Dorothy Reik
Estee Chandler
Eva Bartlett
Ewa Jasiewicz
Francesco Orilia
Franco Camandona
Gayle McLaughlin
George Bisharat
George Galloway
George Paizis
Gerry Condon
Ghada Karmi
Glen Ford
Graham Dawson
Greg Dropkin
Hagit Borer
Hagop Kevorkian
Haim Bresheeth
Hala Allabadi
Hamid Dabashi
Hassan Fouda
Hatem Bazian
Herman De Ley
Hisham Ahmed
Iain Atack
Iain Chalmers
Ilan Pappe
Jackelyn Mariano
James Abourezk
James Bowen
James Early
Jeff Halper
Jenny Tonge
Jill Stein
Joe Catron
Joe Lauria
Joe Lombardo
Joe Meadors
John Adams
John Erickson
Jonathan Cook
Jonathan Rosenhead
Judith Bello
Judit Druks
Jules Townshend
Katie Miranda
Khalil Barhoum
Lamis Deek
Lara Kiswani
Laura U. Marks
Liana M. Allabadi
Lisa Rofel
Mairead Maguire
Marilyn Levin
Marina Carter
Marina Rui
Marjorie Cohn
Mark Braverman
Martin Kemp
Max Blumenthal
Medea Benjamin
Meron Rapoport
Michael Chanan
Michael Edwards
Michel Chossudovsky
Miriam Levin
Miriam Margolyes
Mnar Muhawesh
Mohammed Alatar
Mona Baker
Moshé Machover
Nadje Al-Ali
Naomi Foyle
Nathalie Grima
Netfa Freeman
Nira Yuval-Davis-Davis
Noam Chomsky
Norman Solomon
Ofra Lythe
Oren Cohen
Paul Larudee
Paola Manduca
Peter Ford
Peter Phillips
Phillip Giraldi
Phillip Weiss
Rachel Giora
Rashid Khalidi
Richard Falk
Richard Hudson
Richard Silverstein
Rick Sterling
Robert Trivers
Ronit Lentin
Rumy Hasan
Sabah Al-Mukhtar
Sai Englert
Sam Husseini
Sami Awad
Sami Ramadani
Sharmine Narwani
Shir Hever
Shohini Chaudhuri
Snehal Shingavi
Stefania Fortuna
Stephen Deutsch
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Ted Honderich
Terri Ginsberg
Thomas Gumbleton
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Tom Hickey
Valerio Gennaro
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William I. Robinson
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